Projets des participants au programme de Mentorat 2021

Alexandre Dinaut

 
 

Grimasque

Alex Dinaut a eu une envie toute simple : demander aux gens de la rue de faire des grimaces avec leurs masques. De cette idée est né le projet Grimasque, des portraits qui donnent le sourire. Grimasque détourne le masque devenu symbole anxiogène et montre que derrière se cachent encore de grands enfants. Le projet s’est étendu depuis aux hôpitaux, aux écoles, aux collectivités et aux musées.1 500 portraits plus tard, Grimasque continue de révéler notre âme d’enfant.

A 42 ans, Alex Dinaut a réalisé des courts-métrages, des clips, des pubs et des milliers de films institutionnels. Au fil du temps, il aiguise son regard sur le monde et se passionne pour la photographie. D’abord curieux, il aime explorer tous les genres. C’est un touche-à-tout car tout le touche. Son principal sujet devient le rapport à l’enfance, partant à la recherche de la photo qui englobera le monde entier dans un cadre.

Projet ayant fait l’objet de 4 expositions, avec d’autres à venir…

 
 

Elodie Sauvage

 
 

Maternelle déconfinée

A quoi ressemble la vie quotidienne d’une école maternelle en France en temps de pandémie ? Avec un protocole sanitaire bien établi, les écoles sont restées majoritairement ouvertes. En maternelle, les enfants évoluent au fil d’ateliers pédagogiques, alors que les adultes enfilent une tenue qui pourrait ressembler à celles du personnel hospitalier. En salle de classe et en cour de récréation, les espaces sont aérés, redéfinis, chaque niveau a son horaire d’entrée et de sortie et les groupes ne se croisent plus. Le plus complexe semble alors de construire sa socialisation à l’heure de la distanciation sociale et des gestes barrières. Pour les élèves, âgés de 3 à 5 ans et dispensés du port du masque, ces nouvelles mesures semblent assez peu entraver leur joie de vivre et leur envie d’apprendre.

Élodie Sauvage est photographe française née en 1989. A l’âge de 10 ans, en réponse à un journaliste qui se demande à quoi rêvent les enfants en l’an 2000, elle confie son envie de devenir reporter. Plusieurs séjours longs à Taiwan, en Chine et en Corée du Sud confirment son intérêt pour la photographie et sa volonté de se faire témoin du monde. Sélectionnée comme photographe officielle de l’Ambassade de France et l’Institut français à Tel Aviv de 2016 à 2018. Basée à Paris, elle partage son temps entre la photographie de voyage, des reportages et documentaires sur les questions d’identité et des migrations.

Romain de Sigalas

 
 

Éclairs de rue

Dans la ville, certains préfèrent mettre des écouteurs, passer un appel, jouer avec son smartphone, pour ne pas se confronter au réel ou à soi-même. Avec ou sans masque, la solitude est présente. La lumière est un éveil.

Romain De Sigalas est un photographe indépendant, passionné par la photo de rue. “La photographie de rue est une activité qui m’incite à la pleine conscience, à la connexion à mon environnement”. “La lumière m’apporte l’énergie et une atmosphère particulière. Par ma photographie je souhaite émerveiller, susciter une émotion, rendre compte d’un certain mystère de la beauté du quotidien”.

Projet ayant fait l’objet de 3 expositions à Paris.

Hermine Lecucq Jouan

 
 

Campagne électrique

Dans cette série, Hermine Lecucq Jouan présente d’immenses structures de production énergétique érigées dans la campagne avoisinante. La photographe pose une question vis à vis de ces monolithes de métal et de béton qui modifient profondément le paysage. Sublimes ou effrayants, la mise en scène de ces géants nous interroge sur nos modes de production d’énergie. D’origine éolienne ou nucléaire, l’électricité est absolument fondamentale à nos activités, saurions-nous nous en passer ?

Projet ayant fait l’objet de 3 expositions, notamment en Arles et au Luxembourg.

Patricia Ragonneau

 
 

Terra Incognita

“Arrivée en période de pandémie et à l’approche de la fin de saison, je découvre les Sables d’Olonne. Entre les derniers bains de fin d’été et la ré-ouverture des terrasses, je me laisse porter par le charme hors saison de la ville balnéaire.”

Projet ayant fait l’objet d’une exposition.

Fabien Meunier

 
 

Derrière les dunes

“Derrière les dunes” est une balade poétique, contemplative et intemporelle, realisée par Fabien Meunier, photographe-auteur basé à Biscarrosse, dans les Landes. Il trouve son inspiration dans cette proximité avec l’océan, la nature et le surf. Il contemple le monde qui l'entoure, dans lequel il recherche des couleurs, du mouvement, des contrastes, des textures, des jeux d’ombres et de lumières. La photographie est pour lui un vecteur d’émotions.

Christine Touzeau

 
 

Expressions Françaises

« Une image vaut mille mots »

Michel Lacroix

 
 

Chevauchées Mécaniques

N’ayant plus formellement l’âge de pratiquer des sports intenses, les photographier me permet de les revivre. Dans les chevauchées mécaniques, j’essaye de ralentir le temps pour saisir ces instants flous mais précis, tels la force dans l’action et les déplacements fous des riders. L’espace temps est en équilibre.”

Luca Pascotto

 
 

« Stories of Hope » raconte les histoires de simple citoyens qui ont en commun de croire en un rêve, une passion et un meilleur avenir. Le photographe italien Luca Pascotto a commencé ce parcours à Paris, puis à Nice et Pordenone, sa ville d’origine. Au fil de ses rencontres, il remarque que, malgré la crise sanitaire, certains poursuivent un rêve et ont une énergie qui transforme ceux qui les entourent.

Marco Féry

 
 

Insouciance

Marco Féry est un photographe de rue qui se passionne pour les reportages qui documentent la vie de ses contemporains.

“Être témoin de son époque est un acte vital, impérieux. Être photographe est une immersion dans la vie des autres pour raconter leur histoire et aussi se raconter soi-même.” - “De quoi s'agit-il, sinon de construire un narratif visuel personnel, sociologique et poétique ?”